Thursday, March 1, 2012

Music Waves Reviews "CIII: Even Celestina Gets The Blues" by 17 Pygmies

Music Waves, a cool rock and metal webzine, has posted a review of "CIII: Even Celestina Gets The Blues (A Tale of Love and Quantum Physics)

Note : 6.0/10 | Zen ... telle est l’impression immédiate qui se dégage du dernier opus de 17 Pygmies, dernier volet de la trilogie entamée en 2008. Preuve que le groupe continue sur la même lancée, les titres sont sobrement intitulés “Celestina”, suivi d’un simple numéro poursuivant la série. Si le groupe s’est déjà illustré par des productions n’évoquant pas le plus grand dynamisme, le sous-titre du présent album, “Celestina III”, va raviver les craintes des auditeurs en recherche de musique musclée : “Even Celestina Get The Blues” ne laisse pas envisager une musique festive, et le complément du sous-titre “Un conte d’amour et de physique quantique” achèvera de plonger l’auditeur dans la méfiance.

Et pourtant, le produit est soigneusement emballé, et le résultat, conforme au cahier des charges : 17 Pygmies continue de nous servir une musique atmosphérique, pas vraiment progressive puisque basée sur des structures simples, mais distillant une atmosphère de relaxation assez aboutie. Pour ce faire, il utilise une recette, quasiment toujours la même (et c’est là la limitation principale de l’album) : prenons donc des rythmes lents (le métronome restera sagement cantonné à l’adagio voire au largo, sauf sur le relativement agité n°29), de préférence sur un tempo de valse (dix titres sur douze sont sur un 3/4), utilisons des sonorités aériennes pour les claviers (beaucoup de sons rappelant le Celesta, quelques sonorités rappelant le Vangelis des années 80 : n°28), parsemons de suspensions silencieuses ou électroniques pour faire plus mystérieux, et confions les vocaux à une douce voix féminine (Meg Maryatt, très bien dans son registre). Si bien qu’au bout de deux titres, tout effet de surprise disparaît complètement, à peine troublé par l’adjonction de cordes (n° 30 et 31) ou d’un duo masculin-féminin (n°30).

Dans cette construction savamment mise en place, les moyens instrumentaux sont souvent minimalistes (normal pour des Pygmées, me direz-vous !), ce qui colle parfaitement à l’ambiance zen. Ici, rien de dépasse, vous n’entendrez pas une prise de souffle ou un grattement de corde de guitare, la batterie restera farouchement discrète et les paroles évoqueront des concepts éthérés comme l’âme, le rêve, la paix ou les constellations. Ce soigneux ordonnancement évoque un jardin japonais très aseptisé, dont rien ne viendrait perturber la tranquillité.

Tout cela est bien joli mais ne pousse pas vers l’enthousiasme le plus délirant : certains titres, à l’image du n°33, tutoient même les abysses de la vacuité, sous un emballage plutôt délicat. Si “Celestina III” ne risque pas d’effaroucher les oreilles sensibles, il pourrait faire sombrer rapidement dans la somnolence sur la durée. A réserver en fond de relaxation après une journée stressante !
Loose English translation:

Rating: 6.0/10 | Zen ... Such is the immediate impression that emerges from the latest installment of 17 Pygmies, final installment of the trilogy that began in 2008. Evidence that the group continues along the same lines, the titles are soberly titled "Celestina", followed by a single number continuing the series. If the group has already shown productions evoking not only the greatest dynamism, the subtitle of this album, "Celestina III", will revive fears of listeners in search of muscular music: "Even Get The Celestina blues "do not let consider a festive music, and the complement of the subtitle" A tale of love and quantum physics "end the listener to dive into distrust.
Yet the product is carefully packed, and the result, according to the specifications: 17 Pygmies continue to serve us an atmospheric music, not really as progressive based on simple structures, but exuding a relaxing atmosphere quite accomplished. To do this, he uses a recipe, almost always the same (and this is the main limitation of the album):'re taking slow rhythms (the metronome wisely remain confined to the largo or adagio, except onrelatively rough No. 29), preferably on a waltz (ten out of twelve titles are on a 3/4), use of aerial sounds for keyboards (lots of sounds reminiscent of the Celesta, some Vangelis sounds reminiscent of the 80s : No. 28), parsemons silent or electronic suspension to more mysterious, and confide in a soft voice to female voice (Meg Maryatt, very well in its register). So that after two titles, all surprise disappears completely, barely disturbed by the addition of strings (No. 30 and 31) or male-female duet (No. 30).
In this construction cleverly implemented, both the instrumental are often minimal (normal for the Pygmies, you say!), Which fits perfectly with the zen.Here, nothing beyond, you will not hear a breath-taking or the scratching of a guitar string, the battery will remain fiercely discrete and lyrics evoke the ethereal concepts like the soul, dream, peace or constellations. This careful scheduling a Japanese garden evokes very sanitized, which nothing would disturb the peace.
All this is nice but does not grow into the most extravagant enthusiasm: some titles, like the 33, well tu the abyss of emptiness, as a package rather delicate.If "Celestina III" is not likely to scare sensitive ears, it could quickly sink into sleepiness over time. A book in the bottom of relaxation after a stressful day!


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