nextclues reviews "CIII: Even Celestina Gets The Blues" by 17 Pygmies
17 PYGMIES
CIII: EVEN CELESTINA GETS THE BLUES (A TALE OF LOVE AND QUANTUM PHYSICS) [CD]
TRAKWERX RECORDS
2012
17 PYGMIES
CIII: EVEN CELESTINA GETS THE BLUES (A TALE OF LOVE AND QUANTUM PHYSICS) [CD]
TRAKWERX RECORDS
2012
17 Pygmies, groupe formé il y a un siècle et demi par Jackson Del Rey, un dissident de Savage Republic, continue de faire voguer la Celestina, un vaisseau spatial qui lors des épisodes précédents a réchappé à un trou noir, des quasars et autres phénomènes qui bouffent la matière et déforment le temps. La petite nouveauté avec ce troisième et donc dernier volet de la trilogie, c’est que la Celestina, au même titre que les Cowgirls de Tom Robbins, gets the Blues. Ce n’est pas immédiatement apparent, car le space-rock des Pygs est toujours en apesanteur totale, d’une légèreté à peine croyable, mais il y a définitivement de grands moments de spleen qui remontent de cette allégorie tournant autour des émotions humaines. Je sais pertinemment que dit comme ça, les Pygs vont passer pour des doux rêveurs d’un autre temps qui n’auraient pas oublié d’être prétentieux, alors qu’en réalité c’est exactement l’inverse : le plus dur quand on s’attache à un projet de la sorte, c’est de savoir rester humble, et l’humilité, c’est ce qui frappe en premier quand on enfile le casque d’astronaute et qu’on se laisse embarquer dans cet Odyssée de l’Espace lors duquel les secousses sont minimes. Even Celestina Gets The Blues est un album idéal pour rêvasser, pour se délasser et récupérer un peu des musiques tapageuses qui niquent nos oreilles prudes à longueur de journée, et même si les parties vocales, toutes féminines, sont parfois, à mon goût, assez difficiles à ingurgiter, les effets sont assez similaires à ceux du, par exemple, Selenography de Rachel’s. Sauf qu’ici on va beaucoup plus loin que la Lune : on devrait plus être très loin d’Orion.
Even Celestina Gets The Blues a été initialement conçu pour être joué par des instruments à cordes, mais ce n’est pas pour autant que ça ressemble à de la musique de chambre. D’autres instruments, dont une batterie, se sont invités en cours de route et permettent à la Celestina de faire autre chose que du sur-place. Alors que les deux premières parties (symphonies ?), CI et CII, comportaient XI titres, numérotés romainement, la CIII en comporte XI.III, pour un total qui ne donne certainement pas 33 1/3 par hasard. Encore une fois, le packaging est somptueux, renfermé dans du papier calque et scellé, numéroté à la main et même signé par ses auteurs. En plus du cd, on retrouve à l’intérieur la troisième partie du bouquin de Jackson Del Rey, The Book Of Celestina, fait je suppose pour être lu avec la musique qui tourne en fond. Bon trip. Ce qui est bien aussi avec 17 Pygmies, c’est qu’il est impossible de prévoir ce qu’ils feront par la suite, retourner à un truc plus rock, plus surf, plus pop ou plus electro, vu que ce groupe a déjà touché à tout et qu’il ne s’interdit jamais rien. Dans l’indifférence générale, et ce depuis 30 ans.
(7/10)Even Celestina Gets The Blues a été initialement conçu pour être joué par des instruments à cordes, mais ce n’est pas pour autant que ça ressemble à de la musique de chambre. D’autres instruments, dont une batterie, se sont invités en cours de route et permettent à la Celestina de faire autre chose que du sur-place. Alors que les deux premières parties (symphonies ?), CI et CII, comportaient XI titres, numérotés romainement, la CIII en comporte XI.III, pour un total qui ne donne certainement pas 33 1/3 par hasard. Encore une fois, le packaging est somptueux, renfermé dans du papier calque et scellé, numéroté à la main et même signé par ses auteurs. En plus du cd, on retrouve à l’intérieur la troisième partie du bouquin de Jackson Del Rey, The Book Of Celestina, fait je suppose pour être lu avec la musique qui tourne en fond. Bon trip. Ce qui est bien aussi avec 17 Pygmies, c’est qu’il est impossible de prévoir ce qu’ils feront par la suite, retourner à un truc plus rock, plus surf, plus pop ou plus electro, vu que ce groupe a déjà touché à tout et qu’il ne s’interdit jamais rien. Dans l’indifférence générale, et ce depuis 30 ans.
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17 PygmiesCIII: EVEN CELESTINA GETS THE BLUES (A TALE OF LOVE AND QUANTUM PHYSICS) [CD]TRAKWERX RECORDS201217 Pygmies, group formed a century ago and half by Jackson Del Rey, a dissident of Savage Republic, continues to sail the Celestina, a spaceship that in previous episodes has survived black holes, quasars and other phenomena that puff and deform the material time. The small innovation with this third and last so the trilogy is that the Celestina, as well as the Cowgirls Tom Robbins gets the Blues. It is not immediately apparent, because the space-rock of Pygs is still in total weightlessness, a lightness almost incredible, but there are definitely some great moments of melancholy that go back to turning around this allegory of human emotions. I know that words like that, Pygs will pass for dreamers of another time that would not have forgotten to be pretentious, but in reality this is exactly the opposite: the harder whenfocuses on one such project is to learn to be humble, and humility is what first strikes when you put on the helmet of an astronaut and it embarks on the odyssey Space in which shocks are minimal. Even Celestina Gets The Blues is a perfect album for daydreaming, to relax and recover a bit noisy music that prudes nicate our ears all day long, and although the vocal parts, all female, are sometimes, in my opinion, quite difficult to swallow, the effects are quite similar to those of, for example, Rachel's Selenography. Except here it goes much farther than the moon: it should be very far from Orion.
Even Celestina Gets The Blues was originally designed to be played by string instruments, but this is not to say that it sounds like chamber music. Other instruments, including drums, were guests along the way and allow the Celestina to do anything other than standing still. While the first two parts (symphonies?), CI and CII, included titles XI, numbered romainement, the CIII in XI.III has, for a total that certainly does not 33 1/3 by chance. Again, the packaging is gorgeous, enclosed in tracing paper and sealed, numbered and hand signed by the same authors. In addition to the cd, found inside the third part of the book of Jackson Del Rey, The Book Of Celestina, is I suppose to be played with music that runs in the background.Good trip. What is nice too with 17 Pygmies is that it is impossible to predict what they will subsequently return to something more rock, more surf, more electro pop or more, as this group has already affected at all and that it prohibited anything. In general indifference, and this for 30 years.(7/10)
Even Celestina Gets The Blues was originally designed to be played by string instruments, but this is not to say that it sounds like chamber music. Other instruments, including drums, were guests along the way and allow the Celestina to do anything other than standing still. While the first two parts (symphonies?), CI and CII, included titles XI, numbered romainement, the CIII in XI.III has, for a total that certainly does not 33 1/3 by chance. Again, the packaging is gorgeous, enclosed in tracing paper and sealed, numbered and hand signed by the same authors. In addition to the cd, found inside the third part of the book of Jackson Del Rey, The Book Of Celestina, is I suppose to be played with music that runs in the background.Good trip. What is nice too with 17 Pygmies is that it is impossible to predict what they will subsequently return to something more rock, more surf, more electro pop or more, as this group has already affected at all and that it prohibited anything. In general indifference, and this for 30 years.(7/10)
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